Des motifs économiques

La principale raison qui a poussé les concernés à rejeter le projet de règlement est que les ménages à faibles revenus seront les plus désavantagés par le contrôle technique.

Cette dernière étant incluse dans un texte qui réaménage tout le système de vérification pour tous les véhicules : tous les 2 ans au lieu de 4 pour les voitures, 50Cc touchées pour les deux roues, etc.

Elle a notamment ciblé les anciens véhicules qui pour la plupart appartiennent à des individus pas très aisés financièrement. Prévu entre 60 à 80 euros, ajouté à la crise économique et la hausse des prix du carburant, le gouvernement n’a pu voter que « non » au grand bonheur de la FFMC.

UMP, socialiste et le groupe radical ont tous approuvé l’avortement de ce texte qui selon eux ne trancherait qu’en faveur des sociétés de contrôle et non de la sécurité sur la route ni des usagers.

Seulement la bataille

L’unanimité du rejet était un bel exemple de solidarité des concernés en France, mais il faut savoir que le projet de loi vient de toute l’Europe. Ainsi, 5 pays membres de l’UE doivent également signer l’abandon de ce règlement avant qu’il ne soit complètement abrogé.

La France, les Pays-Bas, la Suède et la Finlande ont déjà signé l’arrêt, mais ont encore besoin d’être rejoints par 5 nations. Cependant, si tel ne sera pas le cas, la Commission européenne dont le Parlement et le Conseil de l’Union continueront la procédure d’approbation. Dans cette optique, la FFMC a déjà manifesté une pétition qui pourra être signée en ligne par les internautes.

Elle est également en train d’inciter les députés européens français à soutenir leur avis qui est, admettons-le légitime, compte tenu des enjeux économique.